dimanche 29 septembre 2013

Les plantes invasives en Bizcaye

Problèmes


D’origine latino-américaine, l’herbe de la Pampa sème la zizanie dans les milieux naturels sensibles du Pays Basque. Confrontés au problème de cette colonisatrice aux séduisants panaches blancs, le domaine d’Abbadia à Hendaye et le jardin botanique de Saint-Jean-de-Luz ont mis en commun connaissances et efforts pour sensibiliser le grand public au problème des espèces invasives en général.
Communément appelée Herbe de la Pampa, la Cortaderia selloana est une graminée vivace introduite en Europe pour ses qualités paysagères et ses capacités à stabiliser les sols. Après une croissance rapide, un pied peut atteindre jusqu’à 4 mètres de haut et vivre jusqu’à 10-15 ans. Il produit annuellement des milliers de graines fertiles dotées d’une sorte de plume qui va permettre au vent de les transporter aisément dans un rayon de 25 km.

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L’herbe de la Pampa fait aujourd’hui partie des 150 plantes invasives répertoriées sur l’Hexagone par les botanistes. Sont considérées comme invasives par l’Union mondiale de la Nature (UICN), les espèces exotiques, végétales ou animales, qui, implantées dans un milieu d’où elles ne sont pas naturellement issues, se reproduisent plus rapidement que les espèces endémiques. Selon l’UICN, elles seraient la troisième cause de perte de la biodiversité à travers le Monde. 

Présente au Pays Basque depuis au moins le 19ème siècle,  l’herbe de la Pampa a commencé à poser problème il y a une trentaine d’années. Une grande résistance à la plupart des parasites et des maladies, ainsi que l’absence de prédateurs, lui permettent de se développer à loisir au détriment de la flore locale, moins résistante, avec qui elle rentre en compétition directe pour les nutriments du sol, l’eau, la lumière et l’espace. D’après le conservateur du Domaine d’Abbadia, Ganix Grabières, « la plante n’est pas nocive en elle-même, même si quelques cas d’allergies ont été dénombrés. Mais pour certains milieux sensibles, son expansion est un véritable fléau ». 

Si elle rencontre quelques difficultés d’implantation là où la végétation est déjà dense, elle se plaît  dans les milieux neufs, les terrains mis à nu. Dès qu’elle a l’opportunité de s’installer, elle va prendre toute la place. Sur Abbadia, elle pose surtout problème dans la lande maritime où, selon G. Grabières, « Il n’y a pas forcément des espèces rares mais des compositions floristiques riches et originales ». On retrouve des cas similaires sur toute la Côte basque. Directrice du Jardin botanique littoral Paul Jovet à Saint-Jean-de-Luz, Jeannette Breton explique que « l’herbe de la Pampa affectionne particulièrement les falaises où des brèches s’ouvrent régulièrement, laissant les sols à nu ». L’activité humaine n’est pas non plus étrangère à la dissémination de la plante qui trouve dans les talus d’autoroutes, les ronds-points, les bords de chemin de fer et autres parcelles défrichées autant d’opportunités de colonisation.


Solutions



« On ne réussit pas à l’éradiquer. On peut juste essayer de limiter son expansion » précise G. Grabières. « En milieu isolé, le plus efficace est de la déraciner ou de la brûler car il ne suffit pas de la couper une année pour qu’elle ne repousse pas». Mais le déracinement n’est pas aisé en milieu naturel sensible où il risque de faire au moins autant de dégâts sur la flore alentour que la plante elle-même. Quant au feu, il est inconcevable sur des zones comme la lande maritime. J. Breton ajoute « qu’il a même été essayé de la mettre sous bâche pour l’étouffer… sans succès. Même privée d’eau et de lumière pendant des mois, elle est capable de repartir de plus belle ». A Abbadia comme au jardin botanique de Saint-Jean-de-Luz, on enlève donc un maximum d’inflorescences sur les spécimens en présence pour les empêcher de fleurir et de grainer. Se faisant généralement à la main, l’opération est longue et fastidieuse. 


Bibliographie



Consulté le 30/09/2013

La migration des oiseaux à Urdaibai


Pourquoi les oiseaux migrent


Les oiseaux qui migrent quittent le Sud au printemps pour venir nicher dans nos régions, profitant ainsi d'une nourriture abondante et de longues heures d'ensoleillement. Ils quittent ensuite nos régions à l'approche de l'hiver car ils n'ont plus assez de nourriture à se mettre dans le bec. Avant de s'envoler, ils mangent davantage pour faire des réserves de graisse. Ces graisses leur fourniront toute l'énergie nécessaire pour voler pendant de longues heures sans avoir à se nourrir. Ils resteront ainsi tout l'hiver dans des régions situées plus au sud. La nourriture y est beaucoup plus abondante et l'hiver moins rigoureux.
Les Grues du Canada, par exemple, quittent le Yukon (dans le Nord-Ouest du Canada) à l'automne pour se rendre dans le Sud des États-Unis ou au Mexique où elles passeront l'hiver. Elles peuvent parcourir ainsi près de 22 000 km si l'on compte l'aller et le retour de leur voyage ! Impressionnant, n'est-ce pas ?
Peut-être te demandes-tu comment les oiseaux parviennent à s'orienter ? Les scientifiques n'ont pas encore répondu entièrement à cette question. Toutefois, ils savent que pendant la migration, certains oiseaux qui volent de jour, s'orientent grâce à la lumière du Soleil et au champ magnétique terrestre. Ce champ magnétique est produit par une partie du noyau de la Terre qui peut être comparé à un gigantesque aimant. Par temps couvert, il semble que les oiseaux détectent même certains rayons du Soleil (les ultraviolets) qui passent au travers des nuages. Quant aux oiseaux qui migrent de nuit, ils se servent de la position des étoiles dans le ciel nocturne pour s'orienter, ainsi que du champ magnétique terrestre. Certains oiseaux retrouvent d'ailleurs d'une année à l'autre les mêmes aires de nidification (où ils font les nids pendant l'été pour élever leurs petits) et d'hivernage (où ils passent l'hiver).
Je dois te dire, mon ami, que certains oiseaux ne migrent pas. Ceux qui trouvent suffisamment de nourriture, là où ils se trouvent, passeront l'été et l'hiver dans la même région.(1)


Migration a Urdaibai


L’embouchure de la rivière Oka dans la mer Cantabrique forme la ria de Gernika, Mundako ou Urdaibai, l’estuaire le mieux conservé de la Communauté Autonome du Pays Basque.
Déclarée Réserve de la Biosphère par l’UNESCO en 1984, ses prés humides, ses jonchaies et sa zone intermarées constituent un site stratégique de repos pour les oiseaux qui suivent les côtes atlantiques européennes dans leur migration. De nombreuses espèces de limicoles peuvent ainsi y être observées, ainsi que la spatule, les canards et le balbuzard pêcheur.
Les oiseaux hivernants y sont nombreux, surtout lors des vagues de froid pendant lesquelles la ria et ses alentours constituent un refuge d'importance vitale pour une grande quantité d'oiseaux septentrionaux, parmi lesquels certains ne sont présents que très occasionnellement sur la Péninsule ibérique.(2)
Un video pour bien comprendre:

dimanche 22 septembre 2013

Toujours plus de déchets




L’augmentation de la consommation et le changement de style de vie, font que les richesses naturelles du sol sont chaque jour un peu plus exploitées
L’augmentation de la consommation a également provoqué une augmentation des déchets au point que certains n’hésitent pas à comparer les ordures à une maladie qui peut en terminer avec la planète terre: l’infarctus des déchets.

Mais qu'appelle-t-on déchet?

Tout produit qui après avoir été fabriqué, touché ou utilisé perd de sa valeur pour la personne qui le possède.
Le niveau économique de chacun va conditionner la valeur que l’on donne à chaque chose et le plus ou moins long usage que l’on va en faire.
Le concept de déchet, est donc très relatif, puisque on peut considérer déchet quelque chose qui ne l’est pas pour le voisin.

Et l'évacuation de nos déchets pose problème d'autant plus que les quantités ne cessent d'augmenter.

De tous les résidus produits dans la ville, ceux qui sont le plus en relation avec notre propre consommation, sont ceux que l’on trouve dans notre sac poubelle.

Agriculture et faim monde




Dans les 50 dernières années, la technologie moderne est parvenue à tripler la production céréalière mondiale et malgré cela plus d’1 milliard de personnes souffrent de la faim, 30 millions en meurent chaque année.
L’explosion démographique a surpeuplé la planète avec 6 milliards de personnes et une augmentation annuelle de 95 millions, alors que la surface cultivable est en train de se réduire avec la progression du désert.
Obtenir que la population mondiale se stabilise et qu’elle se nourrisse convenablement est sans aucun doute le grand défi de notre planète.
L'agriculture intensive est aujourd'hui fortement remise en question et ce n'est pas sans raison. Dégradation du paysage et du sol, procédés contestables de culture et d'élevage, mondialisation et appauvrissement de pays déjà en difficulté, mais aussi risques alimentaires réels.

Derrière cette agriculture intensive se cachent des enjeux économiques énormes, et le marché mondial est contrôlé par les grandes industries de l'agrochimie, propriétaires des herbicides, des pesticides et des semences.

lundi 16 septembre 2013

L’agriculture en question


 


Dans la mesure ou nous obtenons les aliments de la terre, l’agriculture et l’élevage sont la base de notre culture, notre civilisation.

Tout au long du 20eme siècle, les agriculteurs/agricultrices des pays industrialisés se sont lancés dans la course folle de la productivité, en ayant recours, chaque fois un peu plus à l’usage de machines agricoles et de carburant, d’engrais chimiques, de pesticides…C’est la « Révolution verte ».

Ces systèmes intensifs de production ont contribué à améliorer notre niveau de vie, cependant le revers de la médaille est peu brillant : sols dégradés, eaux contaminées, perte de la biodiversité, aliments avec des résidus dangereux pour notre santé.

La globalisation impose ces modèles de production intensive à l’ensemble de la planète, et de nombreux agriculteurs sont dépossédés de leur terre et se voient obligés à émigrer vers la « terre promise ». Cette situation provoque la perte de la vie rurale et sa culture, la pauvreté et la faim dans le monde.